Carnet de route précédent
En arrivant à Perquin, je suis tout excité car nous allons visiter le musée de la Révolution. Mais en entrant, ma joie disparait; la première salle a les murs recouverts de photos de tous les gens qui se sont fait assassinés pendant la révolution. Le peuple s'est révolté contre le gouvernement à cause de la pauvreté. La dernière salle est remplie de fusils, de bazookas, de mortier, de mitrailleuses qui ont servie pendant cette révolution. Le monsieur qui présentait le musée est d'ailleurs un ancien révolutionnaire, un guerillero, fier.
En traversant le Honduras, nous nous faisons arrêter tous les 20 km par la police, ce qui devient très embêtant à la fin.
Cette nuit il fait très chaud ; 39°C, impossible de fermer l'oeil.
Arrivant au Parc national du volcan Massaya, nous allons visiter le musée dédié aux volcans. C'est un musée interactif et très intéressant. Dommage que les animaux empaillés soient mal faits...
A Granada nous dormons dans la cour de la caserne de pompiers.
En arrivant à la plage de la Flor, je vois deux personnes sur la plage en train de creuser le sable. Ils se révèlent être des biologistes. Ils creusent dans les nids de tortues pour en sortir les oeufs abîmés. Ils m'informent que 3 jours avant, 60 sont venues pondre ici.
Nous décidons donc d'attendre jusqu'au prochain quart de lune pour voir. C'est en nous promenant sur la plage que nous trouverons trois bébés tortues à moitié désséchées. Nous les ramassons et les mettons à l'eau.
Et c'est là que nous voyons qu'il leur restait un peu d'énergie car elles battent très fort des nageoires pour arriver à l'eau.




La nuit, la plage, les vagues et de sombres silhouettes illuminant l'eau avec des lampes torches. Ce sont des braconniers d'oeufs de tortues (les oeufs de tortues ont soi-disant des vertûs aphrodisiaques). Il s attendent que les tortues viennent pondre. Même si nous n'en avons vu aucune, je suis joyeux car les braconniers n'ont pas pû piquer dôeufs de tortues. Ce fût une triste nuit sur la playa Escamequita.
Tout s'est bien passé; la nuit a été fraiche et on a bien dormi. Mais c'est vers 9 heures du matin que le "garde champêtre" des lieux nous annonce qu'un arbre d'un diamètre de 1 mètre est tombé en travers de la route. Grrrrrrrr.
Nous avions déjà assez de problèmes comme ça. En effet, une route cahotique et creusée de profondes ornières était déjà un gros problème pour repartir. Papa et moi, à l'aide de la pelle et de la hâche essayons de remplir un peu les ornières. Nous scions les branches qui pourraient nous déranger, mais en en sciant une, Papa a droit a une "pluie" de fourmi qui piquent très fort. AÏE OUILLE AÏE AÏE !
Nous démarrons le camping car et c'est parti. C'est comme un circuit de Monster truck sauf que nous sommes en camping car et cela provoqua une élévation de la route avant gauche de 50 cm au dessus du sol. J'ai le coeur soulevé car j'ai peur que le camping car ne tombe sur le côté. Finalement on passe et arrivons devant le fameux arbre abattu. Nous passons une heure à le couper et à le tirer avec le camping car.
Nous retournons enfin à San Juan del Sur où nous retrouvons Anja et Holger.
Nous passons la douane Nicaragua-Costa Rica en près de 3h30... Ouf !