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Après avoir fini les devoirs, Théophile et moi courons sur la plage pour faire des châteaux de sable, ou plutôt des cités de sable. Car les constructions de sable que nous faisons mesurent souvent plus de 10 mètres d'envergure. En fin d'après-midi, l'eau est tiède. Mhhh ! Pour la première fois depuis 5 mois, Papa et Maman viennent se baigner avec nous. Avant ils ne venaient pas car c'était trop froid (10-15 degré maximum). Après avoir nagé pendant une demi-heure, je retourne sur la plage avec de l'eau jusqu'aux pectoraux. Et là je ressens comme une énorme secousse électrique à mon petit doigt de pied. Je cris, je pleure c'est horrible. Insoutenable. J'essaie de retourner à la plage, mais avec l'eau salé mon pied brûle. L'eau opaque ça fait vraiment très très peur. Sur la plage j'observe mon pied qui est recouvert de sang. Je ne peux même plus le poser par terre ni le faire toucher le sable. Sinon je cris et je tombe sur le sol. Maman m'aide à retourner vers le camping car et je sème des petites flaques de sang. Aïe, aïe, aïe !!!
Nous sommes à El Fuerte. A 6 heures du matin on se réveille pour prendre le train El Chepe vers Creel. Arrivés à la gare nous devons attendre une heure. Je suis tout excité car nous allons passer 7 heures dans le train au bord des falaises. Au bout de la cinquième heure ça commence à être ennuyant. Alors pour la 10ième fois je vais vers l'avant du wagon et sort la tête sur le côté. Je respire l'air pur enrichi en diesel par la locomotive. Un tunnel ! Je rentre la tête pour m'appercevoir que Papa prend des photos de l'autre côté. Nous arrivons à Creel à 4 heures du soir et décidons d'aller dormir à l'hôtel Berritos. Mais un petit garçon rondouillet (surement le fils de la patronne du Margarita) nous dit : "Berritos ? No Berritos ! Helado Brrrr Helado !" en nous faisant signe qu'il y fait froid. Donc, en suivant les "conseils touristiques" du petit en sachant qu'ils sont faux, nous allons dormir à l'hôtel Margarita, où le soir, la nourriture se révèle vraiment délicieuse.
Le monsieur du restaurant nous conseille d'aller à l'hôpital de Huatabampito. Après s'être débrouillé avec la carte et les gens dans la rue, nous trouvons l'hôpital, qui s'avère être très modeste car c'est sur une table d'accouchement au milieu de 10 personnes dans la même salle que le médecin m'osculte pendant que de violentes lancées et fortes secousses électriques me faisaient souffrir. Non plus le pied, mais toute la jambe. Le médecin nous dit que je me suis fait piquer par le dard d'une petite raie manta (30 cm d'envergure). Il va anesthésier le pied pour éviter que je souffre trop. La piqûre (celle du médecin) ça ne m'a pas beaucoup plu car j'en ai la phobie. Trois heures plus tard je peux poser le pied mais je boîte quand même un peu. Maintenant je n'aurai plus peur des requins, mais des raies manta. (ha ha ha) ;o)
Arrivés à Tenacatita, nous trouvons un camping sympa dirigé par un canadien. Plus loin, à 50 mètres, le village de Tenacatita, que borde une plage où ni requins, ni corcodiles, ni raies ne se balladent pour faire peur aux touristes. Mais quelques poissons (que j'ai vu à l'aide de mes lunettes assez sommaires) nagent dans les eaux claires. J'ai pû appercevoir 5 thons (sûrement le même vu 5 fois) et 6 fois un petit banc de poissons argentés et un poisson rayé jaune et noir, qui nageait lentement et n'avait pas peur des nageurs. Il avançait tout doucement et je le suivais à pas de loup.. ou plutôt à nageoire de poisson. Une vague et je le perd de vue.
Sur la plage, on a mangé des Empanadas avec du coca et des margaritas (pour papa et maman). A partir de midi, l'eau est tiède. Le canadien nous ayant prêté ses body-boards (planches sur lesquelles on se couche à plat ventre pour surfer sur une vague jusqu'à la plage), on s'est éclaté toute l'après midi (et papa avec nous).
Nous restâmes finalement trois jours sur cette plage et repartirent couverts de brûlures et de coup de soleil.
Sur la plage, on a mangé des Empanadas avec du coca et des margaritas (pour papa et maman). A partir de midi, l'eau est tiède. Le canadien nous ayant prêté ses body-boards (planches sur lesquelles on se couche à plat ventre pour surfer sur une vague jusqu'à la plage), on s'est éclaté toute l'après midi (et papa avec nous).
Nous restâmes finalement trois jours sur cette plage et repartirent couverts de brûlures et de coup de soleil.
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